La jalousie entre femmes : un poison… ou un précieux messager ?

Allez, avouons-le. On a toutes, un jour ou l’autre, jeté un regard un peu acide à une autre femme. Parce qu’elle était trop belle, trop brillante, trop légère, trop heureuse, trop confiante… trop "trop", en somme.

Et là, sans crier gare : paf, la jalousie. Ce petit poison intérieur qui serre le ventre et vient titiller l’estime de soi.

Mais si on prenait un peu de recul ? Et si cette jalousie entre femmes, au lieu d’être un sujet tabou, devenait un terrain fertile pour mieux se comprendre et guérir ses blessures ?

Mais d’où vient cette fichue jalousie ?

Spoiler alert : elle ne sort pas de nulle part. Non, la jalousie n’est pas un caprice ou un défaut de fabrication. C’est une émotion humaine (et très utile, en plus) qui agit comme une alarme intérieure.

Chez les femmes, cette jalousie peut puiser ses racines dans :

🔹 L’éducation patriarcale : Quand on grandit en entendant que les femmes sont "rivales", que l’amour ou la réussite ne sont pas assez grands pour tout le monde, forcément… on finit par regarder l’autre comme une menace.

🔹 Le manque de reconnaissance : Quand on ne se sent pas vue, pas aimée, pas assez… voir une autre femme rayonner peut faire mal. Parce que ça vient toucher là où, nous, on se sent éteinte.

🔹 Les blessures d’enfance : Comparaisons, injustices, rejet, abandon… Toutes ces expériences peuvent créer des failles dans l’estime de soi. Et la jalousie devient alors une réaction de protection face à une douleur non digérée.

À quoi fait-elle écho, cette jalousie ?

Derrière la jalousie, il y a souvent une petite voix intérieure qui murmure :

• "Elle, elle peut… moi, non."

• "Elle est aimée… moi, je ne le suis pas."

• "Elle a le droit d’exister pleinement… moi, je dois me cacher."

Bref : ça pique, parce que ça parle de nous. Ce que l’on envie chez l’autre, c’est souvent ce que l’on n’ose pas encore se permettre d’être.

La jalousie pointe un désir non assumé, une part de soi que l’on a mise sous cloche, ou une valeur qu’on a cru devoir abandonner pour être aimée.

Comment accepter la jalousie chez l’autre (sans s’en prendre plein la figure) ?

Quand on sent que quelqu’un nous jalouse, il peut être tentant de se crisper, de s’excuser d’être heureuse, ou au contraire de bomber le torse en mode "je mérite, non mais oh!".

Mais… et si on faisait autrement ?

• Changer de regard : Et si cette jalousie n’était pas contre vous, mais contre ce que vous représentez pour elle ? Vous êtes peut-être le miroir d’un rêve non réalisé, d’une force qu’elle n’ose pas incarner.

• Ne pas se sur-adapter : Ce n’est pas parce que quelqu’un est mal à l’aise avec votre lumière que vous devez baisser l’intensité. Ce n’est pas vous, c’est la blessure qu’elle porte.

• Être dans la compassion (sans jouer la psy) : Vous pouvez rester bienveillante sans tout prendre en charge. Un simple "je comprends que ça te remue" peut déjà désamorcer pas mal de tensions.

Et comment accueillir la jalousie en soi (sans en faire une honte nationale) ?

1. Reconnaître l’émotion : Non, vous n’êtes pas "une mauvaise personne" parce que vous ressentez de la jalousie. Vous êtes juste… humaine. Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.

2. Écouter le message caché : Qu’est-ce que cette jalousie vient réveiller ? Une insécurité ? Un rêve mis de côté ? Un besoin de reconnaissance ?

Posez vous la question : "Et si cette émotion me montrait ce que j’ai profondément envie de vivre moi aussi ?"

3. Transformer l’envie en inspiration : Plutôt que de rester coincée dans la comparaison, inspirez vous ! Ce que vous admirez (ou jalousez) chez l’autre peut devenir un moteur pour vous révéler davantage.

4. Travailler sur l’amour de soi : Plus on cultive sa valeur personnelle, moins on a besoin de se comparer. Ce n’est pas "elle OU moi", c’est "elle ET moi".

Tu peux aussi lire l'article sur la jalousie dans le couple.

En résumé ?

La jalousie entre femmes, c’est un signal, pas une condamnation.

✔ Elle nous parle de nos désirs cachés.

✔ Elle pointe nos blessures à guérir.

✔ Elle peut devenir un tremplin vers plus d’authenticité et de sororité.

Alors, la prochaine fois que vous sentez une petite pointe d’envie, au lieu de vous juger… respirez. Souriez. Et demandez vous ce que cette émotion vous invite à recontacter en vous.

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Je vous accompagne pour accueillir vos émotions avec douceur, comprendre vos schémas, et transformer ces parts de vous que vous croyiez "faibles" en forces puissantes.

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Marina Galant

Sophrothérapeute spécialisée en bien-être émotionnel et relationnel

Visio ou Anglet Biarritz Bayonne

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