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Et toi, de quand date ta dernière première fois ?


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J’ai une question pour toi. Te souviens tu de la dernière fois que tu as fait quelque chose pour la première fois ? Quelque chose qui t’a à la fois fait peur et attiré, que tu as fait malgré tes appréhensions ? La dernière fois que tu as nourri l'amour de toi véritablement ?

Eh bien moi, c’était la semaine dernière. Et crois moi, je n’ai pas fait les choses à moitié.

Je reviens d’une retraite Vipassana de 10 jours à Luchon, en montagne. Dix jours de silence, de méditation (environ 10 heures par jour) et de lever à 4 heures du matin, coucher 21 heures. Oui, tu as bien lu. 4 heures du matin. Autant te dire que mon réveil et moi, on n’est plus tout à fait amis.


Ma vie de “nonne” pendant dix jours

On pourrait presque appeler ça ma “vie monastique”. Dix jours à dormir en dortoir dans un petit lit en 90 cm, sans parler, sans téléphone, sans lecture, sans écriture, sans maquillage, sans danser, sans musique, sans contact, avec un espace de promenade limité (mais avec vue sur les montagnes.. merci Luchon)…Uniquement de la méditation, des enseignements et des repas simples.

Nous étions un groupe de 60 femmes et 60 hommes (dans le chalet d'en face), sans contact aucun, réunis dans le silence lors des méditations de groupe.

Et dans ce silence, j’ai entendu énormément de choses.

Mes pensées, mes doutes, mes résistances, mes jugements, mes envies de fuir, et puis, peu à peu, quelque chose de plus doux : du calme, de la paix.

Je t’avoue que j’avais beaucoup d’appréhension avant de partir.

Ma meilleure amie m’avait parlé de cette retraite, et j’étais partagée entre excitation et peur : est-ce que j’allais tenir le rythme ? Est-ce que j’allais supporter le silence ? Est-ce que j’allais réussir à “ne rien faire” pendant dix jours ?

Mais j’y suis allée. Et j’en suis revenue… changée, renforcée dans mon apaisement et davantage convaincue encore que la paix s’apprend.


Oui, je t’entends déjà…

…imaginer le “oulala mission impossible pour moi” :

Ne pas parler, ne pas rire fort, ne pas me maquiller pendant dix jours, me montrer au naturel, être sans téléphone portable, sans nouvelle des miens, ne pas lire, ne pas écouter de musique, ne pas danser ni chanter, ne pas manger ce que je veux quand je veux, ne plus manger de sucreries, pas d'alcool, ni viande…

Et pourtant, moi, j’ai adoré cette expérience. J’ai adoré redécouvrir certaines saveurs, prendre le temps de manger en silence, d’apprécier chaque bouchée, chaque parfum, chaque texture. Trente minutes pour une assiette — pas parce qu’on est lent, mais parce qu’on est présent.

J'ai adoré cette perte d'identité, être là simplement, sans que les autres ne sachent qui je suis, ce que je fais dans la vie et quel est mon chemin.

Et, à la fin du séjour… j’ai même appréhendé de récupérer mon téléphone et la parole. Peur de retrouver mes mails, mes notifications, le rythme du monde. Je n’en avais aucune envie. Ce silence, cette lenteur, cette sobriété avaient quelque chose de profondément nourrissant.


Mes difficultés… et mes fous rires intérieurs

Bien sûr, tout n’a pas été facile. J’ai eu du mal à tenir la posture au début — rester assise, le dos droit, jambes croisées, les yeux fermés plusieurs heures par jour pendant dix jours, ce n’est pas anodin.

Mon corps me rappelait à l’ordre (Marina va falloir reprendre le gainage !), et ma concentration partait parfois très loin (très, très loin).

J'ai passé en revue absolument toute ma vie : mes joies, peines, ruptures, victoires, difficultés, douleurs. Je n'aurais jamais imaginé qu'on puisse avoir autant de pensées "parasites" par jour.

Mais c’est justement ce que la méthode nous apprend : revenir, encore et encore au présent. Observer nos ressentis et sensations sans juger, accepter sans lutter (Equanimité).


Le passé est passé, le futur n'est pas encore là, seul compte le présent.


Et finalement, c’est passé plus vite que je ne l’aurais cru.

J’ai aussi eu du mal à garder mon sérieux parfois lors des moments où S.N. Goenka — le maître dont on écoute le soir les enseignements enregistrés — prenait la parole. Il a un accent anglais/indien à couper au couteau, et certains passages, disons-le, déclenchent facilement un sourire intérieur. Et puis il chante… ah, quand il chante ! Disons que j’ai parfois eu du mal à rester immobile, l'envie de me déhancher me démangeait, j'étais partagée entre amusement et gratitude pour la sincérité de ce moment.

Depuis mon retour je me réveille toujours à 4h du matin.. mais ça finira par rentrer dans l'ordre (ou alors je continuerai à écrire des articles de nuit haha).

Bref, une expérience riche, intense et profondément humaine. On passe par toutes les émotions — et c’est exactement le but.


Mais au fait, c’est quoi Vipassana ?

Vipassana, c’est une technique de méditation très ancienne, transmise depuis plus de 2 500 ans. Le mot signifie littéralement “voir les choses telles qu’elles sont”. Elle a été enseignée par le Bouddha, puis transmise de maître en maître jusqu’à S. N. Goenka, qui a créé le format de retraites de dix jours tel qu’on le connaît aujourd’hui (dhamma.org).

Ce n’est pas une pratique religieuse, mais une méthode d’observation intérieure.

Elle s’adresse à toute personne désireuse d’apprendre à mieux se connaître, à calmer le mental, à développer la présence et la sagesse. En dix jours, on apprend pas à pas à observer ses sensations corporelles, sans jugement, sans réaction, avec équanimité.

Et c’est justement là que réside toute sa puissance.


À propos des préceptes de Vipassana :

Pendant toute la durée de la retraite, les pratiquantes s’engagent à respecter un code moral — les cinq préceptes principaux — qui sont la base de l’éthique dans cette méthode : ne pas tuer, ne pas voler, s’abstenir de toute activité sexuelle, ne pas mentir, et éviter les intoxicants (alcool, drogues) afin de garder l’esprit clair.

Ce qui me touche particulièrement, c’est que ces préceptes viennent en soutien à la méditation — ils ne sont pas des obligations punitives, mais des outils pour clarifier le mental et créer une “base intérieure stable” qui permet de plonger plus profondément dans l’observation.


Et puis, il y a le Dhamma…

Le Dhamma, c’est l’enseignement universel de la vérité, la loi naturelle des choses telles qu’elles sont.

C’est ce fil invisible qui relie chaque respiration, chaque pensée, chaque être vivant.

Au dernier jour, après dix jours d’observation silencieuse, la retraite se clôture par une méditation appelée Metta Bhavana, la “méditation de bienveillance”.

C’est un moment profondément émouvant, où l’on apprend à envoyer des pensées de paix, d’amour et d’harmonie à soi-même, aux autres, et au monde entier.

Après tant de jours tournés vers l’intérieur, c’est comme si le cœur s’ouvrait à nouveau — mais différemment, plus vaste, plus simple, plus vrai.


C’est ça, le message du Dhamma : la paix intérieure n’a de sens que si elle se partage.

Et je crois que c’est là, au fond, que tout commence.


Une méthode… qui s’apprend

C’est ce qui m’a profondément touchée. Car depuis cinq ans, dans mes accompagnements de sophrothérapeute, je transmets que tout s’apprend. La confiance s’apprend. La paix s’apprend. La sérénité, la présence, le lâcher-prise, l'amour de soi… tout cela s’apprend.

Et Vipassana, c’est exactement ça. Une méthode d’apprentissage. Dix jours où l’on s’entraîne, comme un sportif de l’esprit. On s’observe, on recommence, on échoue, on s’agace, on respire et on recommence encore.

Oui, c’est challengeant. Oui, c’est inconfortable. Mais c’est dans cet inconfort que quelque chose bouge. Qu’on arrête de vouloir “comprendre” pour enfin ressentir. Qu’on cesse de chercher la paix “ailleurs” pour la redécouvrir dedans.


Les bienfaits

Les effets de Vipassana ont été largement observés et étudiés.

Selon différentes sources (PsychCentral, WebMD, Vridhamma.org), les participants rapportent :

  • une réduction du stress et de l’anxiété,

  • une meilleure régulation émotionnelle,

  • plus de clarté mentale et de présence,

  • une attitude plus bienveillante envers eux-mêmes et les autres,

  • une diminution des réactions automatiques face aux situations.


Et, au-delà des bénéfices psychologiques, beaucoup témoignent d’un apaisement physique, d’un meilleur sommeil, et d’un rapport plus paisible au quotidien.

Autrement dit : ce n’est pas une “expérience spirituelle perchée”, mais un entraînement de l’esprit et du cœur.


Ce que j’en retiens

Je rentre de ces dix jours apaisée, claire, et pleine de gratitude. J’ai l’impression d’avoir ajouté une nouvelle corde à mon arc — ou plutôt un nouvel espace de silence dans mon tambour intérieur.

Ce silence m’a appris à écouter autrement. Et cette écoute, je sais déjà qu’elle va nourrir ma pratique : mon écoute de mes clientes, ma présence en séance, d’accueillir les émotions, de ne pas vouloir “réparer” mais simplement être là.

Vipassana m’a consolidé dans ce que je transmets depuis cinq ans : la paix n’est pas un état figé, mais un chemin d’apprentissage. Et qu’à chaque instant, on peut réapprendre à revenir à soi et devenir cet être en paix contagieux positivement.


Un mot de plus avant de conclure

Je le dis souvent : je ne cherche jamais à convaincre, juste donner à réfléchir.

Cet article est un partage, pas un manifeste. Mais je souhaite à tout le monde de vivre, un jour, une expérience comme celle-là — une expérience qui bouscule, qui dépouille, qui enseigne.

Que ce soit une retraite Vipassana, un stage de théâtre, un voyage solo, ou simplement un moment de silence choisi : tout ce qui nous ramène à nous-même est un apprentissage, source de croissance.


Et toi, alors ?

Non, je ne te dis pas qu’il faut forcément partir dix jours dans le silence (quoique…). Mais je t’invite à te poser cette question :

“Quand est-ce que j’ai fait quelque chose de nouveau pour la première fois ?”

Peut-être que ce sera un cours de danse, une séance de théâtre, une journée sans téléphone, une séance avec un coach ou thérapeute, ou simplement oser dire non. L’important, c’est de t’offrir un espace où tu t’apprends, toi aussi.

Parce que tout, absolument tout, s’apprend. Et la paix… aussi.


Prends rendez-vous pour un appel clarté offert, et ensemble, on fera la lumière sur tout ça. Parce que tu mérites la vérité, surtout celle que tu te dois à toi-même.


Je suis Marina, sophro-thérapeute, et j’accompagne les femmes à retrouver confiance en elles, à mieux gérer leurs émotions et à créer des relations plus apaisées avec elle-même et les autres.


J’ai créé ÉMOTION'L, un programme de transformation sur 3 mois qui t’apprend à comprendre, apprivoiser et libérer tes émotions pour enfin t’aimer sans condition et arrêter de te laisser diriger par les peurs et les jugements extérieurs.


Si tu veux en savoir plus, je t’invite à réserver un appel clarté offert. On pourra échanger sur ta situation et voir comment je peux t’aider à avancer sereinement. 💛

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Marina Galant

Sophrothérapeute spécialisée en bien-être émotionnel et relationnel

Biarritz - Bayonne - Anglet - Visio

Sophrologue - Coach de Vie


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