Dire non sans culpabiliser : mission impossible ? (Spoiler : non)

Marina GALANT
16 août
3 min de lecture

Ah, dire non... Ce petit mot si simple à prononcer, mais qui peut déclencher une tempête intérieure plus intense qu’un épisode de Game of Thrones.

Si tu lis ces lignes, c’est sûrement que tu fais partie de la team "je-dis-oui-et-je-me-mords-les-doigts-après". Tu culpabilises, tu t’en veux, tu ressasses. Bref, tu t’oublies.

Mais bonne nouvelle : dire non, ça s’apprend. Et culpabiliser, ça se soigne.

Promis, je t’explique tout avec douceur (et un peu d’humour parce que la vie est déjà bien assez sérieuse comme ça).

Pourquoi c’est si dur de dire non ?

Parce que tu veux être aimée. Parce qu’on t’a appris que "être gentille" = dire oui.

Parce que tu as peur de blesser, de décevoir, d’être rejetée…

Et parce que tu es probablement ultra-sensible (on en reparle dans le prochain article !).

Résultat ? Tu dis oui pour faire plaisir… mais tu te trahis, tu t’épuises, tu t’énerves intérieurement. Bonjour la frustration, et parfois même le ressentiment.

Non, ce n’est pas égoïste (c’est sain)

Refuser une demande, poser une limite, dire non, ce n’est pas être égoïste. C’est être honnête. C’est te respecter. Et accessoirement, c’est permettre à l’autre de grandir, de ne pas dépendre de toi pour tout. Tu ne rends service à personne en disant oui à tout, sauf à ton syndrome du sauveur.

Comment apprendre à dire non (sans te flageller avec des orties ensuite) ?

1. Respire avant de répondre.

Tu as le droit de dire : “Je te réponds plus tard.” Oui, même à ta belle-mère.

2. Commence petit.

Dis non à un truc sans importance pour entraîner ton cerveau. Genre : “Non, je ne veux pas de dessert.” (Bon, OK, pas celui-là…).

3. Remplace le “non” brutal par un “non + explication douce”.

Exemple : “J’aimerais beaucoup t’aider, mais je ne suis pas disponible cette semaine.”

4. Rappelle-toi que ton “non” est un “oui” à toi.

Oui à ton énergie. Oui à ton bien-être. Oui à ta paix intérieure. Et c’est priceless.

Et la culpabilité dans tout ça ?

Elle est normale. Elle montre que tu es humaine, sensible, attachée aux autres. Mais elle ne doit pas diriger ta vie. C’est une émotion, pas une boussole. Apprends à l’écouter sans lui obéir.

Petit mantra à répéter :

“Je ne suis pas responsable des émotions des autres, seulement de mes choix.”

En résumé :

Dire non sans culpabiliser, c’est comme apprendre une nouvelle langue : ça demande un peu d’entraînement, mais ça change la vie. Et ça commence aujourd’hui.

Besoin d’aide pour poser tes limites sans t'effondrer intérieurement ?

Je t’accompagne avec douceur (et efficacité). Envoie-moi un message pour réserver ton appel clarté offert.

Je suis Marina, sophro-thérapeute, et je t'accompagne à reprendre confiance en toi, à t'aimer pleinement et à améliorer tes relations grâce à des outils concrets et une approche bienveillante.

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