Marina GALANT

Tu pleures devant les pubs de Noël. Tu captes l’humeur des gens sans qu’ils aient dit un mot. Tu cogites trois jours parce que quelqu’un t’a dit “ah bon” avec un ton chelou. Bref, tu te demandes si t’es pas un peu trop sensible… voire trop tout court. Spoiler : non, t’es pas trop. Tu es juste toi. Et si ta sensibilité était une force mal canalisée, plutôt qu’un défaut à corriger ?

Certaines personnes semblent avoir un radar (parfaitement affûté, avouons le) pour repérer les partenaires les plus indisponibles : émotionnellement fermés, déjà en couple ou résidant à des milliers de kilomètres. Il y a même parfois un sentiment de déja vu, de "encore", comme un certain schéma répétitif. Et si ce choix n’était pas si innocent que ça ? Si l’on gratte un peu sous la surface, être attiré par quelqu’un d’indisponible n’a rien d’un hasard. Cela cache souvent un schéma bien ancré.

Ah, la blessure de rejet… Cette petite voix intérieure qui murmure sournoisement : « Tu n’es pas assez », « Tu ne mérites pas d’être aimé », ou pire encore, « On va t’abandonner ». Si tu te reconnais (même un tout petit peu) dans ces phrases, reste avec moi, on va en parler sans chichi ni prise de tête, mais avec beaucoup de bienveillance et des solutions concrètes.