Et si la Toussaint était l’occasion de célébrer la vie, plutôt que de pleurer la mort ?

Aujourd’hui, c’est la Toussaint.

Un jour que beaucoup redoutent un peu, qu’on associe souvent à la tristesse, aux cimetières, aux fleurs déposées dans le froid… et à ce moment particulier où la mémoire se mélange au manque.

Mais pour moi, ce jour a pris une toute autre couleur depuis que j’ai perdu ma maman (et d’autres êtres chers).

J’ai appris à ne plus voir la mort comme une fin, mais comme un passage.

Et surtout, j’ai appris à célébrer la vie de ceux qui ne sont plus là.

Pourquoi la mort fait si peur

Soyons honnêtes : la mort dérange.

Elle nous renvoie à notre propre finitude, à cette part de nous qui ne contrôle rien. Et ça, ça pique un peu pour nos egos humains qui aiment bien tout maîtriser (oui, même ce qui ne dépend pas de nous 😅).

On parle peu de la mort, on la cache, on la redoute.

Comme si la nommer allait la faire venir plus vite.

Mais la vérité, c’est qu’elle fait partie de la vie.

Et vouloir l’ignorer, c’est se couper d’une grande part de ce qui nous rend profondément vivants : la conscience que tout est impermanent.

Changer de regard sur la mort

Ce que j’ai compris, c’est qu’on ne peut pas éviter la mort.

Mais on peut choisir comment on la regarde.

Tu peux pleurer ton proche (et tu as le droit, évidemment).

Mais tu peux aussi décider de te souvenir de lui en souriant, en parlant de lui au présent, en gardant ses expressions, ses mimiques, son rire dans ton cœur.

Depuis le départ de ma maman, je n’ai plus envie d’associer ce jour à la perte.

J’ai envie de le vivre comme un hommage vibrant à la vie.

À leur vie. À ma vie. À ce lien invisible qui continue d’exister, d’une autre manière.

L’acceptation : la clé de la paix intérieure

L’acceptation, c’est toujours la clé.

Pas la résignation, pas le déni.

L’acceptation, c’est dire : “Je n’avais pas envie que ce soit comme ça, mais c’est ainsi. Et je choisis de continuer à vivre, à aimer, à rire, malgré tout.”

C’est une forme de liberté.

Parce qu’à partir du moment où tu reconnais que tu ne contrôles pas la mort — ni le moment, ni la manière — tu arrêtes de te battre contre l’inévitable.

Et tu rediriges ton énergie vers ce qui compte vraiment : la vie.

Ce que je célèbre aujourd’hui

Alors oui, aujourd’hui c’est la Toussaint.

Et moi, je ne pleure pas les absents.

Je leur souris. Je trinque à leurs vies.

Je me remémore les fous rires, les gestes tendres, les discussions profondes.

Je ressens leur présence autrement — dans le vent, dans un souvenir, dans une chanson qui passe au hasard à la radio.

Je n’ai pas besoin de ce jour pour penser à eux, mais j’aime ce rappel collectif de l’amour qu’on porte à ceux qui ont compté.

Et si tu vis un deuil en ce moment, souviens toi : tu n’as pas besoin d’oublier pour avancer. Tu as juste besoin d’accepter.

Parce que la mort, quand on la regarde avec le cœur, nous enseigne surtout une chose :

aimer encore plus fort, tant qu’on est vivant.

Et si c’est encore trop difficile pour toi…

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Marina Galant

Sophrothérapeute spécialisée en bien-être émotionnel et relationnel

Biarritz - Bayonne - Anglet - Visio

Sophrologue - Coach de Vie